L’histoire de Paul : notre histoire ! Quand nous racontons notre passé, quand les gens savent qui nous étions avant la Communauté, là, ils peuvent comprendre le miracle qui s’est passé en nous. Quand nous écoutons la vie d’Elvira, quand elle nous parle de quand elle était enfant, de sa famille pauvre, simple, qu’elle a dû faire de nombreux sacrifices, que, comme religieuse, elle faisait la cuisine dans un hôpital… nous pouvons voir ce que Dieu a opéré à travers elle. Aujourd’hui, nous comprenons qu’il s’est passé quelque chose d’incompréhensible aux yeux des hommes : un miracle ! Connaître le passé de Paul, nous aide à comprendre le miracle grandiose survenu en lui et en nous. Mais qui était Saul de Tarse avant la rencontre sur la route de Damas ? Nous aussi, nous nous demandons : « Comment étais-tu avant de rentrer en communauté ? Qui étais-tu avant ? ». Nous le lui demandons maintenant : « Quelle personne étais-tu avant, Saul de Tarse ? ». Paul, un jour témoigne sa vie devant les Juifs de Jérusalem, devant ses amis, devant les gens avec qui il avait étudié. Là, Paul enlève les masques et dit ce qui lui est arrivé. Il parle de son passé : né à Tarse de Cilicie, grandissant dans cette ville et étudiant à Jérusalem, formé à l’école de Gamaliel avec les normes les plus rigides de la loi, plein de zèle pour Dieu, persécuteur des fidèles de cette doctrine nouvelle prêchée par des disciples d’un certain Jésus, hommes et femmes qu’il persécutait et jetait en prison. Comprenez-vous qui était Saul, la violence qu’il avait dans le cœur envers le Christ et envers ceux qui croyaient en Lui ? Avez-vous entendu ce qu’il a dit aux Galates : « Je persécutais férocement l’Eglise de Dieu et je faisais tout pour la détruire, je vivais la religion juive avec un engagement supérieur à celui de beaucoup de mes compatriotes de mon âge, j’étais enragé quand il s’agissait d’observer la religion de nos pères. » ? Paul parle de lui comme ça : « J’étais un fanatique, un enragé », nous pourrions dire un nationaliste féroce. Nous aussi, comme Paul, étions-nous enragés dans le mal, en colère contre tous ceux qui ne pensaient pas comme nous, pleins de haine féroce dans le mal que nous vivions ?
Mère Elvira Etes-vous convaincus de ce que vous êtes aujourd’hui, de ce en quoi vous croyez ? Vous êtes maintenant à l’école des jeunes. Des jeunes vous ont donné l’exemple de la cohérence : maintenant c’est votre moment. Si vous sortez sans avoir transmis cette école de vie aux jeunes, pas avec les paroles mais avec les actes, avec les gestes, si vous ne donnez pas ce que vous avez reçu, vous le perdrez vous aussi. Si vous le donnez, ils vous béniront parce que vous avez été maîtres et modèles de sacrifice, de prière, de liberté dans la vérité. Certains d’entre vous, sont venus ici à cause de la drogue, mais une personne peut-elle rester des années en Communauté seulement à cause de la drogue ? La drogue est mort, c’est un poison, c’est un mensonge : comment fais-tu de rester à cause de la drogue ? Tu dois rester à cause de ta vie, qui doit être transformée. Votre vie m’intéresse ! Et si tu ne te sens pas nouveau dans tes sentiments, dans tes pensées, dans ta vie, dans tout ce que tu fais, tu ne peux pas sortir, parce que dehors, la vie est très, très perverse. Vous êtes ici pour découvrir une nouvelle force, la force de la prière et de la vérité.
Le Christ m’a conquis Paul nous raconte ce qu’il est devenu après avoir rencontré Jésus. Maintenant, il nous dit son présent, il ne nous témoigne plus de son passé de ténèbres mais il nous parle de la lumière, il nous raconte qui il est aujourd’hui. Paul se définit ainsi : « Je suis un conquis du Christ ». Paul sait que la terre de sa vie a été conquise par un autre plus fort que lui. Qui de nous, s’il est ici aujourd’hui, ne peut pas dire comme Paul : «Je suis ici, moi aussi, parce que j’ai été conquis par le Christ ! Lui seul pouvait vaincre le mal que j’avais dans le cœur ». Paul sait que pour lui, Dieu a eu une grande miséricorde. A son ami Timothée, « son fils », qui ensuite deviendra un responsable, lui aussi, des premières communautés, Paul dit dans une de ses lettres : « Moi qui étais un blasphémateur, un persécuteur, un violent… j’ai reçu une grande miséricorde, parce que j’agissais sans le vouloir, loin de la foi, je ne savais pas ce que je faisais ». Paul parle de lui ainsi : « J’ai reçu une grande miséricorde ». Et il dit encore : « La bonté du Seigneur envers moi a été surabondante : je ne méritais pas tout cet amour ! ». Nous, si nous pensons à ce que nous étions avant et à ce que nous sommes en train de recevoir, aujourd’hui grâce au don de la Communauté, nous pouvons dire de nous, comme Paul : « Moi aussi, je blasphémais, j’étais violent, mais la miséricorde de Dieu est en moi, en surabondance. Moi aussi, j’ai été conquis par le Christ. Je ne méritais pas un amour aussi grand ! ».
Je suis précieux pour le cœur de Dieu Quand nous rencontrons Dieu, lui reprend notre histoire depuis le moment où nous avons été conçus jusqu’au jour où nous sommes entrés en Communauté, Il l’utilise pour rendre témoignage à l’Evangile. Alors, même le lieu où nous sommes nés, où nous avons été à l’école, comment nous avons été éduqués, ce que nous avons vécu… devient, comme pour Paul, vie mise au service de l’Evangile. Paul à un certain moment de sa vie, accepte son histoire et dit : « Par grâce de Dieu, je suis ce que je suis ». Aux Corinthiens, il ajoute : « Je suis le dernier des Apôtres, j’ai eu plus de mal parce que j’avais le cœur dur, fermé, mais ensuite, je suis allé plus vite que les autres dans le bien. La grâce de Dieu, en moi, n’a pas été vaine ». Nous aussi, nous pouvons nous rendre compte que l’amour de Dieu, que la croix de Jésus, que le sang qu’Il a versé pour nous, n’a pas été gaspillé mais nous ont rejoints, nous ont sauvés, nous ont libérés, nous ont guéris et nous rendent témoins. Ceci est notre chemin, c’est tout ce qui arrive en nous, si nous prenons au sérieux la rencontre avec Jésus. Paul dit de lui à un certain moment: « Je suis prédestiné ». Ma vie avait un destin, une indication : je devais rencontrer Jésus. Nous aussi, si aujourd’hui nous l’avons rencontré, c’est parce que dans le destin de notre vie, Dieu nous a pris dans nos ténèbres pour nous révéler sa lumière. Cher ami Paul, Dieu s’est dérangé un jour, Il est descendu du ciel et Il est venu sur la route de Damas où tu passais, où tu allais pour persécuter les chrétiens. Chacun d’entre nous était si précieux pour Dieu, qu’un jour,Il a laissé le ciel et Il a dit : « Je descends sur cette place, dans cette ville, dans ce lieu, dans cette famille, parce que tu es précieux pour moi. » Dans la lettre aux Galates, Paul, en repensant à son histoire, à un certain moment dit : « Dieu m’a choisi dans le ventre de ma mère et Il m’a appelé avec sa grâce, et Il veut me révéler Son Fils, me destinant à L’annoncer et à Le faire connaître aux païens ». Comme ce serait beau, si chacun d’entre nous pouvait dire de soi : « Dieu m’a choisi dans le ventre de ma mère ». Dieu choisit chaque vie et pour cela, chaque vie est sacrée, déjà, dans le ventre de la mère, déjà là, sur cette vie, l’amour de Dieu a un destin : cette vie doit rencontrer Christ Ressuscité, elle doit être transformée pour témoigner de Lui.
La lumière du Christ m’a serré dans Ses bras Paul se définit « prisonnier du Christ ». C’est l’unique prison qui rend l’homme libre. Si tu es prisonnier du Christ, si tu as été conquis par Lui, tu es un homme libre. Libre parce que plus rien et personne ne t’arrête : les critiques des autres, tes pauvretés, tes chutes, tes luttes, les erreurs… plus rien ne t’arrête. Ta vie a été conquise par le Christ, elle est devenue la sienne : « Pour moi, vivre, c’est le Christ… Ce n’est plus moi qui vis mais le Christ qui vit en moi » dira Paul. Qu’est-ce qui s’est passé dans sa vie qui l’a « renversé », qui l’a mis à terre et l’a fait renaître en homme nouveau ? Une lumière l’a enveloppé : Paul à ce moment-là, s’est senti entouré par une lumière qu’il ne connaissait pas. C’était la lumière du Christ Ressuscité. Jésus Ressuscité est la lumière du monde. Ensuite, la chute : « Il tomba à terre ». Paul touche le fond. Il expérimente le « sol », la poussière, la boue, il tombe. Lui qui était si orgueilleux de lui-même, se retrouve par terre, sur le sol humble et pauvre de la terre. Paul, par terre, commence à parler avec ce Jésus qu’il a toujours combattu. Cette fois-ci, c’est Jésus qui a vaincu, Dieu vainc ; lutter contre Dieu, c’est perdre. Dans notre vie aussi, il y a sûrement eu un moment où nous étions désespérés, nous avons crié comme Paul : « Si Tu existes, Seigneur, sauve-moi ». Ou bien « Qui es-tu ? Qui es-tu, O Seigneur ? ». « Je suis Jésus de Nazareth que tu persécutes ». Paul dialogue avec Dieu, prie à ce moment-là sans le savoir. Cette lumière, cette chute, cette voix, cette Parole lui ouvrent le cœur et il commence à connaître Dieu : « Qui es-tu ? », « Que dois-je faire ? ». Paul pose à Dieu et à lui-même cette fameuse question qu’à un certain moment, nous aussi, nous nous sommes posée : « Qu’est-ce que je dois faire ? ». Dieu nous écoutait. Voici la réponse de Jésus : « Lève-toi, met-toi en chemin, va en communauté… va à Damas, là il y a une communauté de chrétiens, là ils te diront et tu découvriras tout ce qui est établi pour toi ». N’est-ce pas comme notre vie ? N’est-ce pas ce qui nous est arrivé à chacun de nous ? Il y a eu un moment où la lumière de Dieu nous a pris dans ses bras, quand nous étions dans les ténèbres : un regard, une situation, une parole, un ami. Là, nous avons pris conscience, comme le Fils Prodigue : mais qu’est-ce que je suis en train de faire ? Je retourne à la maison, ça n’a pas de sens de vivre comme ça. « Qui es-tu Seigneur ? » : Paul ne savait pas que cette lumière était déjà Lui. Il se met debout : il ne voit plus ! Il a été ébloui par cette lumière. « Guidé par mes compagnons jusqu’à Damas ». Lui, l’homme fort est pris par la main, guidé par ses compagnons. Nous aussi, à un certain moment, nous n’avons plus vu, nous avons été désespérés nous avons été pris par la main par nos compagnons. Nos parents ou des amis nous ont pris par la main et nous ont guidés, non à Damas mais à Saluzzo, Monza, en Croatie, en Pologne, à Lourdes, à Lille… et là, qu’est-ce qui se passe ? Quand Paul arrive à Damas, il arrive en Communauté. Ananie va à sa rencontre : « Un certain Ananie vint à moi ». Comme cette parole est belle : « vint à moi ». Ce n’est pas nous qui sommes venus en Communauté, mais c’est la Communauté, c’est l’Eglise qui est venue à nous. Dieu est venu à notre rencontre, la Communauté est venue vers nous : « Vint à moi, il fut proche de moi ». Ananie a été proche de cet homme aveugle qui, quelques minutes avant, voulait l’emprisonner ou le tuer, et il lui dit : « Saul, mon frère, retrouve la vue ». Quand nous sommes entrés en Communauté, n’avons-nous pas entendu les mêmes paroles avec un geste ? A ce moment-là, la Communauté est venue à nous, elle s’est mise à nos côtés, elle nous a dit, en nous accueillant : « Finalement tu es arrivé, retrouve la vue, finalement tu es un des nôtres ». « A cet instant, dit Paul, j’ai regardé vers lui et j’ai retrouvé la vue ». En regardant vers Ananie, en regardant celui qui était avant moi, leur amour envers moi, j’ai retrouvé la vue. Paul retrouve la vue et Ananie lui dit : « Pourquoi attends-tu ? Qu’est-ce que tu attends maintenant. Allez, lève-toi ! Reçois-le baptême, lave-toi de tes péchés, invoquant son nom ». « Lève-toi ! Reçois le baptême ! » : Voici la vraie lumière, c’est la foi, le don le plus grand qu’un homme puisse recevoir de la Communauté, de l’Eglise, par ceux qui ont rencontré et cru en Jésus, avant lui. Paul, ce jour-là est baptisé et retrouve la vue, mais une vue sérieuse et pour toujours.
Découvrir la joie de servir Paul n’a plus de mal à se détacher de son passé. Ce qu’il est en train de vivre avec les premiers chrétiens, la joie de porter Jésus aux autres, d’ouvrir des communautés nouvelles, même les souffrances, sa vie présente est tellement pleine qu’il a compris que tout ce qu’il a vécu avant de rencontrer Jésus est ordure. Aux Corinthiens, il dira : « Même en étant libre de tous, je me suis mis au service de tous pour gagner à tous prix quelqu’un ». Qui est le « vieux » de la Communauté ? Qui suis-je ? Je sers par amour. Nous sommes en Communauté pour être serviteurs de tous, pour vaincre, pour arracher de la mort et à tous prix quelqu’un, pour être instruments dans les mains de Dieu pour Lui amener de nombreuses personnes. Paul sait qu’il est un apôtre de l’Evangile, non parce que lui l’a voulu ; peut-être que quelqu’un parmi nous n’a jamais pensé être ici aujourd’hui ? Lui nous a appelés, Il nous a tellement aimés qu’Il nous a appelés, Il a fait en sorte que l’amour nous touche de l’intérieur, mettant en nous la force de Lui répondre. Ce n’est pas grâce à ma volonté que je me trouve en communauté, c’est la force de l’amour qui m’a appelé, qui me donne la force de rester et de témoigner. « Ce qui est le plus important pour moi – dit Paul – est de courir jusqu’au bout et la mission que le Seigneur Jésus m’a confiée, annoncer à tous que Dieu aime les hommes ». Que notre vie ait à cœur le même but : annoncer à tous l’amour que Dieu a pour l’humanité !
Une lumière m’a enveloppé Le premier signe que j’ai vu dans ma vie, est arrivé en 2005. J’étais à l’hôpital psychiatrique et après cinq mois d’internement, j’étais toujours plus déprimé et désespéré. Un jour, ma mère est venue me voir et elle m’a apporté un chapelet qu’elle avait acheté à Lourdes. Ce jour-là était particulier déjà depuis le matin, parce que je pensais à ma vie, à ce que j’avais fait. Ainsi, j’ai commencé à prier : c’était un hurlement de désespoir qui montait directement de mon cœur. Dieu m’a écouté et ce jour, sa lumière m’a touché ! Robert
J’ai touché le fond J’avais déjà essayé une autre communauté en pensant que je pouvais y arriver tout seul, et évidemment, je suis retombé rapidement dans la drogue. Après m’être moqué encore une fois de ma famille, des amis et de ceux qui m’avaient redonné confiance, j’ai touché le fond. Tout a commencé quand je me suis disputé avec ma famille et que je suis parti de chez moi. Là, sans contrôle, j’ai commencé à dépenser tout l’argent que j’avais en banque, en accumulant les dettes. Ma fiancée a découvert que j’avais recommencé et elle m’a quitté après dix ans de vie commune. J’avais une série d’amis qui n’étaient pas toxicomanes et eux aussi m’ont fermé la porte. Ma famille ne me voulait plus, mon père avait changé les serrures de la maison. J’ai perdu aussi mon travail. Pour vivre, je vendais de nouveau la drogue et j’habitais dans une pièce de 5 mètres sur 2, seul. Durant cette période, plus rien ne m’intéressait ; en peu de temps, j’ai fini en prison. Là, j’ai touché le fond, j’ai senti comment un homme peut perdre sa dignité, sa liberté. J’étais à terre, seul, abandonné par tous, plein de haine. Au plus profond de mon cœur, j’ai crié et j’ai demandé de l’aide à Dieu. Danilo
Une voix m’a parlé Je me souviens du jour de l’heure où une dame, qui était sur une chaise roulante, m’a appelé pour me remercier pour le don de ma vie en Communauté et pour les gestes d’amour que je lui avais donnés. La chose étrange est que quelques minutes avant, pour des situations vécues en fraternité qui m’avaient fait souffrir profondément, j’étais en train de me demander si ce que je faisais, était vraiment bien ! Merci Jésus parce que Tu nous parles, pour Tes réponses. Glauco
Qu’est-ce que je devais faire ? Après avoir été arrêté par la police, je ne pouvais plus gérer la situation. Je me suis senti seul, à terre, et je me suis demandé : « Et maintenant, qu’est-ce que je fais ? ». J’ai senti une voix claire au fond de moi : « Tu dois demander de l’aide à ta mère. Va ». Aujourd’hui, je suis ici parce qu’elle m’a indiqué le chemin de la Communauté. Piero
J’ai été pris par la main La force pour entrer en Communauté m’a été donné par toute ma famille, qui m’a vraiment pris par la main, ce fut ma sœur qui m’a dit de façon très ferme : « Tu veux mon aide, alors, aie confiance en moi et suis-moi. Je sais qu’il y a quelqu’un qui peut t’aider, là tu trouveras des jeunes qui ont souffert comme toi, qui ont fait des erreurs mais qui maintenant sont en train de récupérer leurs erreurs commises ». Ainsi, le jour suivant, sans trop de bavardages, nous sommes partis pour aller en Communauté. Aujourd’hui, si je suis ici, c’est un vrai miracle ! Marco
La rencontre avec la Communauté Le premier entretien m’a aidé à changer d’idée, parce que je voyais que les garçons de la Communauté parlaient le même langage ; pour la première fois, je me suis senti compris. Voir aussi dans leurs yeux, même s’ils étaient plus vieux que moi, une vraie lumière qui brillait, a rallumé en moi une espérance. Je me suis dit : « Je peux y arriver ». Fabrizio
L’amour a vaincu J’étais l’ange gardien d’un garçon mais j’étais très faible, j’avais peu confiance dans la prière, dans les frères, en moi-même. Je jugeais beaucoup la Communauté parce que je ne savais plus rien de ma copine et de mon fils. J’ai utilisé cette excuse pour trahir la Communauté et je me suis enfui. Après quatre jours, je suis revenu en pleurant. La Communauté m’a repris à bras ouverts sans me montrer du doigt pour le mal que j’avais fait, mais m’accueillant comme un jeune qui était dans le besoin. J’ai senti la miséricorde de Dieu, mais aussi cette voix d’Ananie qui me disait : « Mon frère, retrouve la vue ». A ce moment-là, j’ai commencé à voir la présence de Dieu en Communauté et combien j’étais aimé. Je suis tombé amoureux de la Communauté et de cette nouvelle vie ! Florian
Le baptême J’étais à Casale Litta quand, pour la première fois, j’ai demandé pardon sincèrement à un frère. Dans cette fraternité, j’ai compris que les propositions de la Communauté changent ma vie, donnent une vraie lumière intérieure. Est né en moi, le désir de recevoir les sacrements que je n’avais pas. Maintenant, je suis heureux d’être baptisé et la lumière de Dieu habite en moi ! Slaven
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