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Samedi 14

Père Stefano Aragno - Catéchèse  |  Père Stefano Aragno - Homélie  | 

Samedi 14 juillet

Introduction du matin de Soeur Elvira
Que c’est beau de chanter, de danser, de sourire, d’aimer, d’embrasser la vie ! Chacun d’entre nous possède ce grand don de la vie, c’est le don de Dieu pour chacun d’entre nous. Voilà pourquoi nous sommes bien ensemble, parce que nous voulons reconnaître que nous avons été pensés, aimés, voulus par l’unique Dieu. Ne venez pas me dire : « C’est mon père et ma mère qui m’ont conçu ». Ton père et ta mère, qui les a faits ?
 Nous devons avoir le courage de croire en ce que nous voyons, en ce que nous sommes, autrement nous sommes toujours en dehors de la vie. Comme c’est important de prendre en considération notre vie, parce que c’est la première chose que nous voyons, que nous touchons, que nous expérimentons, que nous aimons ou que nous haïssons.
 Nous, c’est avec la stupeur, la joie, l’émerveillement que nous avons vu de nos propres yeux renaître la vie de vos enfants perdus, drogués. Quand nous avons vu qu’ils devenaient meilleurs que nous, nous avons dit : « Mais cette vie ne vient pas de la chair, elle vient de l’amour, elle vient de Dieu ; et nous, quelquefois, nous la maltraitons ! ». Alors nous devons nous réconcilier avec notre vie, nous voulons le demander en ce jour qui est un jour spécial pour le peuple chrétien, la mémoire de Marie, la Mère de Jésus, notre Mère.
Quand nous sommes montés pour la première fois sur cette colline, la première personne que nous avons trouvé était la Vierge, nous l’avons invitée, et nous l’avons portée chez nous. Quand il y a des divergences dans les familles, c’est parce que vous n’avez pas encore accueilli la Vierge, comme l’a fait Jean aux pieds de la croix.
Réfléchissons un peu, mais la Mère de Dieu, qui est notre Mère, a un pouvoir sans fin. Cette petite créature toute simple qui s’appelle Marie est notre Mère, et si Elle n’est pas avec nous nous ne sommes rien, c’est comme si nous nous attachions sur du verre, à la fin on glisse toujours plus.
La proposition que nous avons fait dès le début, qui continue et qui se poursuivra toujours dans notre Communauté, c’est que le premier moment de la journée soit pour Elle, en Elle, avec Elle : nous prions le Chapelet. 
 Nous invitons Marie dans nos maisons. Voyez comme Dieu est humble : Il passe par Elle. Lui aussi, Il passe par Elle ! Et si Marie intercède, le miracle se produit ! Ici nous avons vu ces miracles, nous les contemplons chaque jour. Nous ne sommes donc pas simplement en train de parler, nous vous racontons des faits réels. Nous ne voulons pas vous apprendre quelque chose, mais vous montrer la voie.
Notre histoire est belle parce qu’elle est concrète, elle est réelle, avec les pieds sur terre, elle est faite d’amour fou, de sueur, de fidélité, de sacrifice, un amour de joie, de danse.
 Approchez vous de marie. Elle, qui s’approche de nous avec délicatesse, comme un souffle, te dit aujourd’hui que c’est le jour de la Miséricorde infinie de Dieu. Elle nous met dans le cœur ce que nous devons dire durant la confession. Elle nous dit de ne pas avoir peur de ce que nous n’avons jamais dit, sinon il reste toujours une ombre qui ne te fais pas vivre la joie, ni voir le soleil ou la splendeur de la vie.
 Il y a de nombreux prêtres qui sont disponibles pour accueillir nos pauvretés, nos péchés, nos blessures…si nous ne mettons pas le feu à toutes ces choses, nous les altérons et notre vie devient fausse. Pourquoi est-ce que ça nous rend faux ? Parce que nous devons mettre des masques ! Parce que nous n’admettons pas ce péché, cette situation, cette rencontre, cette violence…Et ce péché que tu veux cacher te fait te comporter d’une manière fausse, et tu n’es jamais toi-même. Maintenant, le moment est arrivé, allons nous confesser avec simplicité.
 Je vous donne un conseil, et je le donne aussi aux prêtres: laissez les personnes parler d’abord à Jésus, et non à vous…, parce que nous allons parler à Jésus. Habituellement je dis aux jeunes de se confesser avec les yeux fermés : nous parlons à Jésus, notre Rédempteur, et Sa Mère est proche de nous, et nous n’avons pas besoin de faire un entretien. 
 Si le prêtre ferme les yeux lui aussi, le pénitent est plus libre parce que cette attitude le reporte à son péché et l’aide à le faire sortir de son cœur, pas seulement de sa bouche. Regardes toi à l’intérieur, Jésus veut tout guérir, et veut aussi enlever la racine. La confession est quelque chose d’extraordinaire, de grandiose, c’est une libération, un peu comme si notre cœur avait été enchaîné, et à un moment donné tu vas dire ce que tu as fait.
 Jésus a dit à Pierre de toujours pardonner. Le repentir naît de l’intérieur. Quand tu reprends ton péché et que tu le regardes en face, tu n’as plus peur, mais tu regrettes : j’ai été une voleuse dans telle situation, j’ai cherché mon intérêt, j’ai volé beaucoup de personnes, j’ai préféré l’argent. Pour nous repentir, nous devons d’abord savoir qui nous sommes à l’intérieur. La confession est quelque chose qui ne vient pas de la terre, mais qui vient du ciel, qui vient de Dieu. Il s’est fait Miséricorde pour nous, Il est Miséricorde totale pour nous. 
Ce matin nous devons aller à la rencontre de la Miséricorde de Dieu repentis. Tu dois te dire : « Est-ce que je me suis repenti au moins un instant d’avoir volé, d’avoir trompé mon mari ou ma femme, d’être rentré à la maison en faisant la tête pour me faire plaindre alors qu’à l’intérieur j’étais sale ? ». Nous devons reprendre tous les moments de ténèbres que nous avons vécu à l’intérieur, par égoïsme, par passion, par plaisir, par ambition, pour le pouvoir.
Nous avons parfois piétinés nos frères. Tout ceci est mal, est blocage, ce sont des chaînes, et maintenant le moment de la libération est arrivé, je peux finalement ouvrir les bras, rire et plaisanter dans la vérité, sans masque. Nous voulons toujours être des personnages, parce que sinon les autres ne nous respectent pas. Mais en réalité, c’est parce que tu ne te respectes pas toi-même ! Parce que tu ne t’aimes pas, tu ne t’apprécies pas. Ceci est tout le mal que nous devons enlever de l’intérieur ces jours-ci. La plus belle chose du monde est de se confesser en commençant par les choses les plus petites.
Nous devons nous regarder dans les yeux quand nous parlons, parce que le dialogue ne commende pas dans la bouche, mais de l’intérieur. Et pour aller à l’intérieur de nous même nous devons nous regarder dans les yeux.
La vie est belle, quand on la connaît ! La vie est belle : mille couleurs, un soleil éternel, la tendresse sans fin et parfois aussi les larmes, mais ce sont des larmes que l’ont peut verser avec la joie dans le cœur, avec le sourire aux lèvres. Quoi qu’il se soit passé, nous pouvons continuer à sourire, à vivre, et la vie est une nouveauté perpétuelle, les journées ne se ressemblent jamais.
Plus tu es âgée, et plus tes rides sont des fenêtres lumineuses qui font entrer le soleil dans la maison. Nous devons devenir comme les enfants. Les enfants entreront dans le Royaume, ce Royaume dans lequel nous entrons aujourd’hui. Aujourd’hui le Royaume est là, aujourd’hui nous pouvons entrer dans l’espace infini du baiser sans fin de dieu. Dieu a voulu se rendre visible, et Il a fait en sorte que Marie soit enceinte de l’Esprit Saint. Jésus a commencé comme n’importe quel enfant, dans le sein de Sa Mère. Puis Il est né et est resté avec Ses parents. Jésus a eu une famille, Il a travaillé, Il a obéi. Puis il a grandi et Il a dit a Sa Mère que l’heure de quitter la maison était arrivée.
Pensez un peu combien de jeunes les mères ne laissent pas partir quand il s leur disent qu’ils doivent s’en aller !
Jésus a du partir de la maison, Il n’a pas eu peur de laisser Marie seule. C ?était Son heure, Il était devenu un homme.
Les garçons et les filles, vos enfants, Si vous avez bien élevés vos enfants, si vous les avez formé à l’honnêteté, à la vérité, à la compréhension, au pardon, à la foi…de quoi avez-vous peur pour eux ?
Ils seront des lumières, ils iront porter la paix.
Retournons au moment puissant et extraordinaire qu’est celui de l’absolution de nos péchés. Nous ne vous le disons pas seulement avec ces mots. Nous ne voulons ni prêcher, ni enseigner par force à quelqu’un, sachez le. Ce que nous disons, nous le disons d’abord à nous même. Nous voulons les montrer aux jeunes. Aujourd’hui, les jeunes n’écoutent plus : tu peux leur faire une belle homélie, eux, ils pensent à autre chose. Ils t’entendent, mais ils ne t’écoutent pas, ils ne t’accueillent pas, parce que les choses que tu dis, tu ne les fais pas. L’incohérence est une humiliation pour ceux qui écoutent. Ceci vaut aussi pour les enfants ! Quand ils ont cinq ou six ans, vous pouvez arrêter de leur faire des « catéchèses », parce que vous devez les éduquer avec la voix puissante de vos gestes, de vos choix.
Vivez bien ce moment ! Sachez que ces choses là, nous les avons à l’intérieur. Nous ne voulons rien apprendre à personne, mais vous montrer le chemin, et vous êtes venus pour cela, parce que ce que nous vous disons, nous le vivons.

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